Vêtus de noir, les salariés des différentes missions locales des Antilles et de la Guyane se sont mobilisés pour dire non au Projet de Loi Finances qui prévoit une baisse drastique des subventions.
En écho à la mobilisation nationale portée par l’Union Nationale des Missions Locales, les Missions Locales Antilles–Guyane se sont mobilisées le 18 novembre pour une action symbolique visant à défendre l’accompagnement des jeunes ultramarins et d’appeler à un réexamen des crédits inscrits au Projet Loi Finances 2026.
Une énième décision qui pourrait mettre en péril le quotidien et l’avenir de nombreux jeunes. Pour rappel, en 2025, les missions locales avaient déjà fait face à une baisse des crédits alloués.
« Une nouvelle baisse, c’est plus de 2 millions de subventions en moins, moins d’actions, moins d’accompagnement intensif, moins d’accompagnement en termes de santé, moins d’accompagnement en termes de mobilité, mais également du point de vue alimentaire » alerte Claudie Vétro, Présidente de l’ARML Antilles – Guyane avant de rappeler que sur nos territoires « Les missions locales accompagnent les jeunes de manière globale ».
Du côté des jeunes, c’est l’inquiétude qui règne
« Si on supprime les aides auxquelles on a droit, comment on ira vers les jeunes ? » S’inquiète Jade 24 ans, actuellement en mission de service civique à la MILCEM.
Un peu plus loin, Elois appréhende : « Dès qu’il y a des événements organisés par la MILCEM j’y vais » explique ce jeune accompagné depuis un an par la MILCEM.
Pour rappel, sans subventions les missions locales ne pourront plus assurer correctement leur mission d’insertion et d’accompagnement auprès des 16 / 25 ans.
AOD / CEB





